Exemple de RPP pour un autre forum.

Depuis plusieurs semaines déjà, l'avancée des travaux de l'insurgé n'avançaient guère. Il piétinait sur place. Son grand projet était au point mort. Outre son problème de réglage, ce qu'il manquait au rebelle, c'était des cobayes, des immortels sur qui tester sa machine presque diabolique pour certains. Il ne pouvait la calibrer, trouver le bon dosage, l'équilibre parfait, les réglages, sans pouvoir la tester au préalable dans son laboratoire. Ce manque d'avancée le rendait grincheux et irritable, peut-être plus encore que d'ordinaire. Si ses hommes avaient l'habitude de son caractère, il n'en restait pas moins que l'ambiance au siège, était pesante.

Armand était enfermé dans son laboratoire depuis trois jours lorsque dans le bâtiment, l'alarme retenti. Des immortels venaient d'être repérés et le système automatique de sécurité c'était enclenché. Penché sur son oeuvre, le scientifique ne pu réprimer un très discret sourire sur le coin de ses lèvres. Lentement, il se releva pour quitter son atelier qu'il referma avec le plus grand soin. Dans les couloirs, déjà les hommes s'activaient. Un bras replié sur son abdomen, le second appuyé sur le premier , le menton entre son pouce et son index, avec son calme habituel, le scientifique avançait pour rejoindre la salle de réunion où déjà, certains de ses hommes l'attendaient.

Il prit place à l'extrémité de la longue table, silencieux toujours. Papiers et dossiers lui furent apportés et toujours sans le moindre mot, il consulta les relevés et les observations des analystes. Soigneusement étudiés un à un, les documents furent, une fois lus, étalés sur la table. Les mains croisées sur la table, toujours silencieux, Armand releva le regard vers ses hommes à présent tous présents. Il laissa encore quelques minutes le silence faire son office. S'avançant davantage vers la table, enfin sa voix s'éleva :

« Ils sont cinq donc, trois démons et deux anges. Il faudra se montrer prudents. Avons-nous des informations sur ces démons ? Et sur les anges ? »

Regardant les clichés pris par leur équipement, Armand pu reconnaître sans mal Débora, cet ange avec qui il avait soupé un soir. Il savait le tempérament de feu de la jeune femme et la profondeur de ses convictions. Sa compagne, en revanche, ne lui disait rien. Il ne la connaissait pas. Quant aux démons... De par leur nature, il savait qu'il fallait se méfier davantage d'eux, que leurs opposant, si on ne les provoquait guère, ne se montreraient pas physiquement agressifs.

Le silence régnait autour de la table et les papiers concernant les informations demandées lui furent confiés. Outre quelques noms de certains des protagonistes, ils ne jouissaient pas de nombreuses données sur ces cinq là, les informations réellement utiles leurs faisaient cruellement défaut. L'insurgé restait dans ses réflexions silencieuses un long moment avant d'enfin prendre la parole.

« Il me semble que nous devrions nous axer sur les trois démons. Si les cinq immortels se liguaient, nos chances de réussir seraient quasiment nulles. En revanche, si pour cette intervention nous agissions dans le sens des anges, sans les perdre de vue non plus et sans leur accorder crédits et confiance, nos chances seraient décuplées. Combien d'hommes sont disponibles ? » Ici et là quelques murmures s'élevèrent jusqu'à ce que finalement, le scientifique obtienne une réponse claire :
« Sept, en vous comptant, Armand et en emmenant le bleu... »

Le rebelle instaura de nouveau le silence. Ils étaient peu et les risques étaient grands. Il leur faudrait se montrer particulièrement vigilants. Si les dégâts collatéraux concernant les immortels et le matériel laissait l'insurgé indifférent, il en était tout autrement pour ses hommes. A ses yeux, leur sécurité était tout de même plus importante que le reste.

« Nous n'avons pas le choix. Il nous faudra nous occuper que des démons. » Devant lui, les plans des lieux, des immeubles et des toits. « Alors nous placerons deux homme sur le flanc Est, deux sur l'Ouest et nous deux dans leur dos, on s'occupera de détourner leur attention pour que vous puissiez approcher. Personne ne s'approche de trop près du vide et méfiez-vous des immortels comme de la peste. Toi, le bleu, tu t'occuperas d'évacuer le pauvre type prit en sandwich. Tu l'emmèneras aux urgences après l'avoir endormi... Ceux des flancs, vous passerez de toits en toits, il y a dans chaque immeubles voisins, des escaliers. Nous trois, nous passerons par le central. » Une nouvelle fois, comme pour maintenir les hommes en haleine, Armand marqua un temps d'arrêt, s'accordant un nouvel instant de réflexion. « Vous prenez vos armes habituelles, n'oubliez ni les anesthésiant, ni les paralysants. Pensez aussi aux gazs et aux Tazers. Il nous faudrait au moins un immortel de capturé, si on ne peut pas, vous avez des armes, j'ai la mienne, aucune hésitation n'est à avoir. On se retrouve dans le sas de sortie d'ici dix minutes. Des questions ? » Secondes de Silence « Et n'oubliez pas, les héros ne sont des légendes que parce qu'ils sont mort. Nous n'en voulons pas parmi nous. Au moindre doute, on se replie sans discutions. Alors on y va ! »

Emporté par son enthousiasme, le bleu fut le premier à quitter la pièce, ce qui offrit à Armand le possibilité de s'adresser aux cinq autres hommes sans risquer de déstabiliser le “nouveau” :

« Et gardez moi un oeil sur cet oiseau là. »

Sur ces mots, l'insurgé quitta la salle de réunion. Il ne lui fallut que six minutes pour se préparer et prendre sa précieuse arme, sans doute, jusqu'à présent, sa plus grande fierté : son appareil pour supprimer les pouvoirs aux immortels. Il ne fallut à Armand que deux minutes de plus pour rejoindre le sas de sortie. Celui-ci menait assez loin de leur siège et se composait de multiples galeries. La paranoïa du scientifique poussait à prendre des mesures drastiques pour ne pas que l'on puisse remonter jusqu'à leurs locaux. D'ailleurs, le laboratoire d'expérimentation ne se trouvait pas en ce même lieu afin qu'en cas d'évasion, l'on ne puisse remonter jusqu'ici.

Très vites, tous armés, équipés, gantés et cagoulés – afin qu'ils soient l'objet de recherches poussées le moins possible – les sept comparses furent réunis dans les temps. Sans perdre un instant, les rebelles quittèrent la sécurité de leur siège pour arpenter au pas de courses les couloirs.

Les deux premiers hommes chargés du flanc Est, quittèrent le groupe pour atterrir dans le parking de l'immeuble qui leur était attribué en passant par une bouche d'égout. Ce fut ensuite au tour d'Armand, du bleu et du troisième homme d'emprunter le même type de chemin pour pénétrer le bâtiment central, celui sur le toit duquel ils devaient mener leur intervention. Enfin, les derniers usèrent du même stratagème pour arriver à destination.

Toujours au pas de course, les escaliers furent avalés par Armand et ses hommes. Une fois devant la porte menant aux toits, quelques signes en guise d'ordre silencieux furent donnés une dernière fois. L'effet de surprise jouait en leur faveur jusqu'à présent, c'était un atout à ne pas négliger. Bruyamment, pour détourner l'attention des côté, la porte fut franchie et ouverte par les hommes qui, très clairement, tenait uniquement les démons en joug. Que les anges se réjouissent d'une certaine manière, les rebelles ne les prendraient pas pour proie cette fois-ci.

Armand, au centre, reconnu très clairement Débora et lorsque sa voix résonna, il sut également très clairement que celle-ci le reconnaîtrait.

« Vous trois, écartez-vous de lui. »

Immédiatement après l'avertissement, des balles furent tirées, non pas sur les démons, mais à leurs pieds, dans un premier temps...

C'était le signal lancé, les quatre autres hommes s'approchèrent alors, tenant eux aussi, les créatures infernales, au respect. Les rebelles se tenaient sur leur garde, tout irait certainement très vite et la moindre erreur pouvait leur être mortelle. Même si Armand ne portait aucun immortel dans son coeur, cette fois, il affichait clairement sa position et celle de ses hommes. S'il n'acceptait aucune intervention sur la vie des mortels, il restait un opportuniste d'une certaine manière, tout en étant calculateur et soucieux du moindre détail. Il savait leurs pouvoirs autant aux uns qu'aux autres, et s'il n'en connaissait la teneur, en de telles circonstances, jouir d'une “aide” était un avantage non négligeable. D'ailleurs, les deux anges verraient-elles une objection à ce que pour une fois, la venue des rebelles ne soit pas à leur encontre et contre elles ?

Exemple de RPP pour un autre forum.

Le soleil était sur le point de se lever lorsque je rentrais finalement dans "notre" planque. Depuis plusieurs semaine, je cachais Edward chez moi. Pour ne pas que les rayons du soleil puissent l'atteindre, j'avais équipé les fenêtres de filtre. Ainsi, même en plein jour, il pouvait déambuler sans mal dans l'appartement improvisé en urgence.

Ce soir, je m'étais rendu dans une banque de sang pour en dérober cinq ou si poches afin de les ramener à Edward. Si je le laissais à sa guise me mordre, je connaissais les scrupules du vampire. Je ne tenais pas non plus à perdre des forces, pas en ce moment, ce n'était pas le moment. NewMoon bougeait bien trop ces temps-ci. Être affaibli alors que le Clan du Coeur multipliait ses actions signerait probablement mon arrêt de mort et je n'étais guère suicidaire.

Passant près d'Edward, épuisé, je laissais tomber les poche de sang sur ses genoux.

- C'est moi... Tu devrais avoir de quoi tenir plusieurs jours avec ça... Fis-je d'une voix marquée par la fatigue.

Tout ne s'était pas exactement passé comme prévu cette nuit, j'avais été pris en chasse par l'Escadron Century. Il m''avait fallut trois heures pour parvenir à les semer. J'étais rincé...

Enlevant avec non-chalance mon masque, je le tenais à la main tout en me laissant retomber sur la banquette. La nuque posée sur un accoudoir, la cheville gauche posée sur l'autre, le pied droit posé au sol, je soupirais. Je ne prenais ni la peine d'enlever mon "costume", ni de me déchausser, j'étais bien trop mort pour ça. De mon index et mon pouce, je me frottais les yeux.

- Il va falloir trouver un autre endroit pour te trouver du sang Ed'... Ils m'attendent à la banque centrale, ils étaient là ce soir... Dis-je tout en baillant alors qu'Edward, toujours au bureau face à la banquette, me tournait le dos.

Toujours à travailler... Tu vas te tuer... Pensais-je en ouvrant un oeil pour le regarder.

Baillant de plus belle, j'entendis mon estomac signifier sa famine sans la moindre discrétion.

La flemme... Il attendra... Songeais-je en silence tout en refermant les yeux pour me laisser lentement glisser vers le sommeil.

Il ne me fallut pas plus de deux minutes pour rejoindre les bras de Morphée. La fatigue eu raison de moi. Bientôt, mes ronflement emplirent la pièce. Navré Edward, mais la causette, ce sera pour plus tard...